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Mythes et vérités sur le papier, un secteur stratégique pour l’économie circulaire

Imagen de Grupo Hinojosa FR
Por Hinojosa Editor
24/07/2024

Parfois par ignorance, parfois par désinformation, les fake news font partie de notre quotidien. Elles alimentent souvent de fausses croyances dont il est très difficile de se défaire. Le secteur du papier et du carton, bien qu'il soit un acteur clé pour atteindre une économie entièrement circulaire, est lui aussi victime de nombreux mythes qui ternissent son image auprès du public.

Des affirmations sans fondement scientifique, mais tout aussi dommageables, brouillent la perception des effets de ce secteur stratégique, qui représente jusqu’à 4,5 % du PIB espagnol. Dans ce contexte, il est de plus en plus crucial de s’appuyer sur la rigueur des données et l’expertise des spécialistes pour comprendre quels secteurs permettent réellement de mieux prendre soin de la planète et de ses habitants. 

À cet égard, Aspapel, l’association espagnole des fabricants de pâte à papier, de papier et de carton, dont fait partie Hinojosa Packaging Group, œuvre depuis des années à sensibiliser le public à cette question. D’une part, la transparence des entreprises en matière de durabilité est essentielle pour expliquer l’impact de l’industrie sur notre vie quotidienne. Mais au-delà de l’engagement individuel de chaque entreprise, le secteur du papier peut s’appuyer sur des faits concrets pour démystifier certains des mythes ancrés dans la société. Voici quelques-uns des mythes les plus répandus qui se sont révélés faux.

  1. Pour critiquer le secteur du papier, on avance souvent l’idée que cette industrie contribue à la désertification. Pourtant, les données montrent le contraire : depuis 1985, la forêt française s’est étendue en moyenne de 85 000 hectares supplémentaires par an, soit une augmentation de plus de 3 millions d’hectares au total, équivalant à la superficie de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en moins de 40 ans !
  2. « La production de papier entraîne la déforestation ». On accuse souvent la fabrication de papier de provoquer la déforestation. Cependant, selon l’ASPAPEL, la réalité est tout autre : les forêts destinées à la production de papier sont plantées sur des terrains autrefois en friche et représentent 3 % de la surface forestière en Espagne. En d’autres termes, plus il y a de demande de papier, plus il y a d’arbres. De plus, le papier n’est pas fabriqué à partir d’essences exotiques de feuillus tropicaux, ni de chêne, de hêtre ou de chêne vert. On utilise plutôt du bois d’espèces à croissance rapide, comme le pin et l’eucalyptus, cultivées dans des plantations forestières renouvelables qui se régénèrent continuellement.
  3. « Les plantations sont mauvaises pour l’environnement ». Cette affirmation est fausse. En réalité, selon les experts, les plantations de papier ont un effet bénéfique : elles agissent comme d’importants puits de CO2 et contribuent à freiner le changement climatique. De plus, il existe des certifications et des contrôles rigoureux pour assurer une gestion durable. Les systèmes de certification forestière FSC et PEFC garantissent cette durabilité. Chez Hinojosa Packaging Group, nous utilisons exclusivement du papier certifié par ces organismes.
  4. « La production de papier gaspille l’eau et l’énergie et pollue » . Les faits réfutent ces mythes un par un. Premièrement, dans le processus de fabrication du papier, l’eau est utilisée mais non consommée : seuls 5 à 10 % de l’eau utilisée sont consommés, le reste étant renvoyé purifié. Deuxièmement, l’efficacité énergétique est une priorité pour le secteur, qui utilise 33 % de biomasse, 66 % de gaz naturel et seulement 1 % d’autres sources d’énergie. De plus, non seulement le secteur ne pollue pas, mais il favorise la circularité. Soixante-dix-neuf pour cent des déchets sont valorisés sous forme d’énergie, d’utilisation agricole ou de matière première. Chez Hinojosa Packaging Group, cette valorisation dépasse même les 95 %.
  5. « Le papier n’est pas une industrie innovante » . L’innovation est un pilier fondamental du secteur du papier depuis des années. En réalité, l’industrie est à l’avant-garde de la révolution technologique 4.0 et de la nouvelle bioéconomie, produisant des produits naturels à faible teneur en carbone, renouvelables et recyclables. L’engagement envers l’innovation est clair au sein du secteur et chez Hinojosa, où l’innovation est intégrée directement dans le plan stratégique de l’entreprise.
  6. « Le papier est un produit voué à disparaître ». C’est loin d’être le cas. En réalité, le secteur jouera un rôle de premier plan dans les années à venir. Grâce à ses avantages environnementaux et à sa polyvalence, le papier remplace progressivement d’autres matériaux, se positionnant comme une alternative naturelle. En termes de consommation, selon l’ASPAPEL, 83 % des consommateurs ne peuvent imaginer leur vie sans papier et sont majoritairement ouverts (87 %) à l’utilisation de nouveaux produits en papier. Les experts estiment que, dans un avenir très proche, la chaîne de valeur du papier produira une toute nouvelle génération de bioproduits à base de fibres de bois pour des applications variées, telles que l’habillement, les cosmétiques, les peintures, l’isolation, les composites, et bien plus encore.
  7. Un monde numérique et sans papier est plus respectueux de l’environnement. Le papier, en plus d’être renouvelable et biodégradable, a une meilleure performance environnementale en termes d’émissions et de recyclage que les technologies numériques. Des études montrent que l’impact environnemental, sur une échelle de 1 à 5, est de 3,85 pour les appareils électroniques et de 2,75 pour le papier. Pour illustrer cet impact, la fabrication de tout le papier consommé annuellement par un Espagnol produit moins d’émissions de CO2 qu’un seul trajet en voiture entre Madrid et Santander.
  8. « L’emballage doit disparaître ». Les emballages en papier et en carton sont synonymes de durabilité, de protection, de sécurité et de valorisation de l’image. Non seulement les emballages améliorent-ils la qualité de vie des consommateurs, mais ils contribuent également à la préservation de la planète grâce à l’utilisation de matériaux appropriés. En termes de durabilité, ces emballages sont naturels, renouvelables, recyclables, recyclés, biodégradables et compostables. Ils offrent également une excellente plateforme de communication et de marketing pour les entreprises.
  9. « Le recyclage ne sert à rien ».  Recycler les vieux papiers permet d’optimiser l’utilisation des ressources naturelles renouvelables, comme la fibre de cellulose. En réalité, cette fibre provient de plantations d’espèces à croissance rapide spécifiquement cultivées pour cet usage, ce qui signifie que le recyclage du papier n’est pas destiné à sauver des arbres existants. Chez Hinojosa, nous adoptons pleinement le principe de l’économie circulaire. Le papier recyclé que nous produisons est utilisé pour fabriquer des emballages durables dans nos usines. Une fois utilisé par le consommateur, il est déposé dans le conteneur approprié et renvoyé dans nos usines pour être transformé en nouveau papier.  En ce qui concerne l’impact positif de l’industrie, les données sont claires, comme le souligne l’ASPAPEL dans son rapport sur les fakes news : le papier recyclé utilisé chaque année en Espagne permet d’économiser l’équivalent de 52 grands stades de football en volume de déchets. Cette économie est significative et démontre l’utilité du recyclage du papier à grande échelle. 
  10. « Très peu de papier est recyclé en Espagne ». Cette affirmation est un mythe qui s’effondre face à la réalité. L’Espagne est en réalité le troisième plus grand recycleur de papier en Europe. Actuellement, près de 7 kilos de papier sont collectés et recyclés pour chaque 10 kilos consommés. En Europe, nous sommes des leaders en matière de recyclage : pour chaque 10 kilos de papier fabriqué, 8 kilos de déchets de papier sont réutilisés comme matière première. 

Nous remercions l’ASPAPEL pour avoir rassemblé ces informations précieuses à partir de sources officielles, scientifiques et fiables, qui permettent de déconstruire ces mythes tenaces. Ce sont les données objectives qui nous aideront à changer la perception sociale d’un secteur dont l’impact économique, social et écologique est indéniable. 

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